Histoire de la création du temple
Fondation et activités
Une aventure amorcée en 2015
C’est en 2015 que Katia Kôren Robel et Laurent Genshin Strim décident de créer un temple zen au cœur de la Bourgogne, dans le Morvan, dont Laurent est originaire. Co-fondateurs d’un centre zen à Paris, ils ressentent le besoin de trouver un lieu fixe pour leurs retraites. Cependant, dès le début, leur décision s’accompagne du souhait de faire connaître la pratique du zen aux habitants de la région, où n’existe aucune structure de ce type.
Un projet original porté en Bourgogne
Après de longues recherches, leur choix se fixe sur la commune de Broye, où la municipalité manifeste de l’intérêt pour leur projet. Ayant trouvé un terrain à construire à vingt-cinq minutes de la gare TGV du Creusot, ils prennent contact avec un cabinet d’architectes du réseau Bois Morvan et un premier bâtiment, entièrement en bois, est élevé à l’automne 2018. Il est ensuite revêtu d’un bardage en bois brûlé, technique écologique de protection du bois traditionnellement utilisée au Japon. Le brûlage et la pose des planches sont intégralement réalisés en samu par des pratiquants de diverses sanghas, ainsi que des débutants attirés par l’originalité du projet.
Une première retraite d’une semaine est organisée dès l’été 2019. La capacité d’accueil du bâtiment, modeste, est compensée par la présence d’un gîte juste à côté et la possibilité de planter sa tente sur le vaste terrain rattaché au temple, d’où l’on surplombe la vallée du Mesvrin.
Un lieu de pratique en évolution
Myô-Unji (le « temple du Nuage merveilleux » – une référence au Sûtra du Lotus et à la compassion du bodhisattva Kannon) est habité toute l’année. Des séances de zazen et des retraites y sont organisées régulièrement. Les projets pour l’avenir comprennent, notamment, la construction d’un hattô (bâtiment traditionnel pour la pratique des rituels), d’un jardin zen, d’un verger et d’un potager en permaculture.
« Les préceptes de la compassion roulent comme le tonnerre
Le cœur bienveillant est merveilleux comme les grands nuages
Déversant la pluie du Dharma, douce rosée
Qui éteint les flammes des passions perturbatrices. »